mardi 14 avril 2009
HOKETUS
La prochaine création des Désinents est en cours... des nouvelles très bientôt !
HOKETUS
avec Mickaël PHELIPPEAU et Aurélien RICHARD
conception, organisation, musique et mouvement : Aurélien RICHARD
son : Félix PERDREAU
lumière : Bruno MOINARD
assistante chorégraphique et notation Laban : Christine CARADEC
collaborateur artistique : Thierry GRAPOTTE
accompagnement : Le Bureau / Frédéric PEROUCHINE
accueil : CDC de Toulouse / Fondation Cartier pour le Printemps de Septembre, avec le soutien du Parc et Grande Halle de la Villette
Note sur HOKETUS
" Je dirais volontiers que ce projet est né d’une rencontre : celle que j’ai faite avec Christine CARADEC, interprète chorégraphique et notatrice Laban. J’ai eu envie de questionner avec elle le rapport qui existe entre structures chorégraphiques et musicales, en insistant notamment sur les possibilités de correspondances entre nos outils de composition.
La pièce qui a résulté de cette recherche a été donnée sous la forme de trois études chorégraphiques, élaborées à partir de « prétextes » structurels : le canon, la fugue, le développement de sonate, les renversements, les miroirs, les rétrogradations à l’écrevisse, les diminutions et augmentations, etc…
J’ai voulu reprendre une de ces études pour en extraire la phrase qui sert de base au nouveau projet, ‘Hoketus’. Christine CARADEC l’a réapprise, questionnée puis transmise à un nouvel interprète masculin, Mickaël PHELIPPEAU, qui l’a lui-même re-questionnée et transformée.
A partir de ce module chorégraphique, j’ai travaillé à l’écriture d’une fugue corporelle, très stricte, jusqu’au moment où le corps ne pouvait plus répondre (correspondre) aux préceptes musicaux qui le commandaient. A partir de cet endroit, l’interprète chorégraphique a repris le dessus et proposé une nouvelle matière qui pouvait s’intercaler dans la proposition de base.
L’extrême virtuosité de l’écriture du module initial a évolué et pris énormément de directions différentes, dans une multitude de phrases, d’enchaînements, tous différents dans leurs représentations spatiales, temporelles ou interprétatives.
Quant à la fonction du musicien en live, elle est ici de mettre sous tension le corps de l’interprète danseur, de lui donner à la fois un nouveau carcan mais aussi la possibilité d’utiliser cette nouvelle musicalité, de nouveaux accents dynamiques, des pauses, des moments de paroxysme énergétiques, tous habités par la présence de forces parallèles ou contraires possibles entre les deux protagonistes de la pièce.
Aurélien RICHARD "
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